Projets phares

LUTTE CONTRE LA FAMINE AU LIBAN : LE PROJET AGRO-HUMANITAIRE

À cause de l’inflation galopante et du naufrage économique du pays la famine s’est installée au Liban et menace plus d’un tiers de la population.

Les petits exploitants agricoles (dont la surface cultivable n’excède pas 3 000 m2) sont menacés de disparaître en 2021.

Face à ce nouveau défi, l’Ordre de Malte au Liban a lancé un immense programme de soutien à ces petits exploitants agricoles pour les aider à survivre en leur distribuant gratuitement les graines et les semences deux fois par an pour couvrir les plantations de la saison d’été et celles de la saison d’hiver. Ce programme de soutien nous coûte 300 euros/an par petit agriculteur.

En échange, ces agriculteurs donnent 5 % de leur production à nos centres qui les redistribuent aux familles en situation de précarité alimentaire dans leurs zones.

Jusqu’à présent, nous avons collecté des dons qui nous permettent de soutenir 2 500 petits exploitants agricoles, mais cela ne suffit pas.

Dans les régions où nos centres médicaux sociaux sont implantés, plus de 5 000 petits exploitants sont menacés de disparaître si nous ne les secourons pas en 2021.

Vous pouvez nous y aider : en donnant 300 euros, vous sauvez un petit agriculteur supplémentaire.

MEDICAMENTS

Nos 10 Centres médico-sociaux, répartis sur les différentes régions libanaises, reçoivent, chaque année, 200 000 patients et doivent répondre à leurs demandes de traitements médicamenteux très variables (maladies infantiles, diabète, pathologies cardio-vasculaires et autres maladies chroniques).

EQUIPEMENTS MEDICAUX

Nos 10 Centres médico-sociaux, répartis sur les différentes régions libanaises, reçoivent, chaque année, 200 000 patients et doivent s’équiper régulièrement d’un ensemble de matériels médicaux afin de pouvoir prodiguer les soins de manière optimale auprès d’une population indigente qui n’a pas les moyens de bénéficier de soins hospitaliers.

Assistance aux personnes du 3ème âge

Les Libanais ont un sens profond de la famille. Les liens entre les générations sont forts et, jusqu’ici, les personnes âgées, respectées, vieillissaient entourées de l’affection de leurs enfants et petits-enfants.

Malheureusement, les bouleversements liés aux conflits et aux crises économiques ont remis en cause ces traditions. Les jeunes ont dû quitter leur village et abandonner, à contrecœur, leurs parents. Ceux-ci, trop souvent, vieillissent dans la solitude, une solitude tant morale (risque de dépression) que physique, certains d’entre eux vivant dans des villages totalement retirés, privés de tout secours.

Face à ce nouveau drame, nous avons ouvert 4 de nos Centres (Zouk Mikaël, Roum, Kefraya et Aïn el Remaneh) aux personnes du 3ème âge.
A ce jour, nous accueillons 1 170 vieillards.

Nous allons les chercher à leur domicile et les ramenons chez eux le soir. Nous leur proposons toutes sortes d’activités en fonction de leurs capacités et de leurs goûts (jeux, tricot, télévision, jardinage, confection de produits du terroir ou de petits objets pour des expositions, sorties…) et surtout nous pouvons veiller sur leur santé.

Tout laisse craindre que ce problème social ne s’aggrave. Nous devons y faire face, mais avec quels moyens ?

Aidez-nous !